mercredi 7 mai 2008

De Maman

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Clint, Clintounet, mon petit bandit,


Je t'ai pris par la main pour t'emmener vers demain, pour te donner confiance en ton pas.

Je t'ai pris dans mes bras et pour la première fois, j'ai séché tes larmes en étouffant de joie.

Je t' ai pris par le coeur pour soulager tes malheurs, tout doucement sans parler, sans pudeur.

Je t'ai pris par la main, je t'ai chanté des refrains pour que tu t'endormes à la tombée du jour ...

Et en te regardant tout au bout du chemin je t'ai pris dans mes bras et avec beaucoup d'amour
je t'ai laissé partir en voyage, là où ton bonheur t'attendait

Embrasse bien Mamie Rachelle et Mamie Loulou pour nous

Mamounette qui t'aime

1 commentaire:

Unknown a dit…

Bonjour,
J'ai découvert ce blog il y a quelques jours en tapant le nom de Clint sur Google.
J'ai connu Clint il y a de nombreuses années, il était un très bon ami de ma petite soeur Sarah, de la maternelle jusqu'au lycée à la Garenne et à Courbevoie. Je me rappelle d'eux tout petits mais aussi de Clint plus grand avec sa famille à la synagogue de Courbevoie à Kipour.

J'ai lu ce blog, vos émouvants écrits ainsi que son journal.
Cela m'a vraiment touché, d'autant plus que je me suis aperçu que nous avons été dans les mêmes endroits en Inde. Hampi et la guesthouse Shanti où j'ai probablement dormi dans la même chambre que lui (il n'y en avait que 4) quelques temps après. Les mêmes trajets d'autobus, les mêmes noms de villes ..
Cela m'a vraiment chamboulé.
La nouvelle de sa disparition m'avait vraiment marqué à l'époque et je ne l'ai jamais oublié depuis, mais la lecture de son journal m'a plus que troublé. Avoir fait, sans le savoir, plus ou moins le même voyage que lui, les mêmes endroits et hôtels a ravivé en moi son souvenir. Je pense beaucoup à lui depuis.

J'espère que vous avez su trouver le chemin pour vous reconstruire après un drame pareil.
Je me rappelle très bien de sa maman, une dame toujours souriante. Transmettez lui toute mon affection.

Je voulais partager cela avez-vous vous, vous faire savoir que je pense à lui et à vous.
Que son souvenir soit béni,

William Madar